Histoire de société Philanthropique du Carnaval de Bailleul

Fondée en 1852 par Emile Colpaert, un bailleulois débordant d’imagination, la Société Philanthropique a pour but de faire vivre les fêtes de Carnaval.

Société Philanthropique

La société Philanthropique fondée par Emile Colpaert.

Histoire de la Société Philanthropique

A Bailleul, le carnaval devait sûrement exister avant le milieu du XIXème siècle. Malgré les carences en renseignement témoignant de cette tradition pourtant très répandue dans le nord de la France, on sait qu’en 1852, un bailleulois érudit, dynamique et débordant d’imagination du nom d’Emile Colpaert, fonde la Société Philanthropique dans le but de faire vivre les fêtes de Carnaval telles qu’on les connait aujourd’hui ou presque.

Le but premier à l’organisation d’une telle fête était de récolter des fonds pour venir en aide aux pauvres et déshérités de la ville, mais c’était aussi une occasion pour alimenter le commerce local.

D’année en année, la cavalcade s’est enrichie, la journée du Mardi Gras s’est étendue pour devenir aujourd’hui cinq jours de fête avec: bals, cortèges et autres concours de masques et d’intrigue, temps forts du Carnaval.

Le premier cortège vit le jour en 1853, composé du géant Gargantua et de ses marmitons, étaient présents l’harmonie du géant ainsi que les chars du textile, de la chasse, de la bonbonnière et sans oublier Francisco Piccolissimo célèbre docteur venu spécialement de Pampelune pour l’occasion.

A l’origine, le cortège sortait uniquement le jour du mardi gras, au fil des années il gagnera en importance jusqu’à l’aube de la première guerre mondiale qui lui sera fatal.

En 1921 dans une ville ravagée, en cours de reconstruction, les bailleulois forts de leurs traditions vont relancer le carnaval qui verra le jour en 1922, se succédant jusqu’à la seconde guerre mondiale.

Les festivités reprendront en 1947 avec l’organisation et la création d’un nouveau cortège pour le plus grand plaisir de tous. Depuis cette date, le Carnaval ne cessera de se développer pour arriver tel qu’on le connait aujourd’hui.